Pendant que j’étais occupé à d’autres choses qu’à la rédaction de ce blog, la publicité en a profité pour l’envahir. Il apparaît, après enquête, que c’est normal : comme un cerveau qui ne fonctionne pas, le blog est disponible pour la publicité ! Et quand on le remet en marche normale, cette indésirable disparaît !
Je vais donc m’y remettre. Et pour inaugurer cette reprise, voici un petit document extrêmement sympathique.
Il date de 1925.Il a été écrit par une jeune habitante de Saint Martin Lars de douze ans.
Je vous le présente sans transcription, avec ses quelques ratures, ses quelques erreurs de vocabulaire et de syntaxe et surtout, dans toute sa fraicheur d’écriture à l’encre violette.
Vous y verrez que, pour aller à la grande ville, on se levait tôt, que les trains d’alors allaient « comme le vent » et qu’à 12 ans, boire du vin était absolument banal.
Ceux qui connaissent la région reconnaitront les lieux, les autres doivent imaginer une campagne avec un habitat dispersé et la « grande ville » de Luçon est à une vingtaine de kilomètres. Quant à la distance parcourue à pied pour prendre le train, entre Saint Martin Lars et Casserole, on peut l’estimer raisonnablement à 6,5 kilomètres.
Il y a un autre récit qui relate uniquement la journée du certificat d’études. Il est aussi plein de détails et d’observations étonnantes. Il sera exposé au « Salon des vieux papiers de nos greniers », le 26 Septembre 2010 à Sainte Hermine parmi d’autres petits trésors.
A la demande de la personne qui m'a prêté ce document, j'ai supprimé les noms de famille des camarades d 'Emilienne.
Merci à Madeleine Réveillère